Budget participatif : quand les lauréats étudiants partagent leurs actualités

Sur la photo : La plantation de la micro-forêt portée par l’association des étudiant.es de l’ISAE.

Avez-vous déjà vu pousser une micro-forêt, … en direct ? Suivi un projet d’économie circulaire sur les campus ? Ces initiatives étudiantes ont été réalisées grâce au budget participatif. En vous abonnant aux projets des lauréats, vous découvrirez la mise en place des projets, et surtout, combien ils sont vivants et toujours en action !

L’engagement des lauréats
Les lauréats du budget participatif Vos solutions pour la vie étudiante ont à cœur de montrer que l’engagement et le vote du budget participatif ont un impact réel. Donner des nouvelles aux citoyens, c’est tisser un lien, qui peut porter l’aventure encore plus loin. C’est aussi donner une chance supplémentaire au projet, et proposer aux citoyens de participer à « une aventure solidaire », comme en témoigne Léa Baduel, pour le projet Ox’ydarité qui distribue des kits d’hygiène et de nourriture aux étudiants : « C’est aussi une façon de les remercier et de leur donner envie de continuer à nous suivre. Poster des actualités nous permet d’élargir notre visibilité et d’atteindre de nouvelles personnes qui, nous l’espérons, pourront s’impliquer à l’avenir. »

Une micro-forêt qui pousse sur le campus
S’abonner aux projets lauréats étudiants, c’est aussi découvrir leur créativité et leur inventivité dans le partage de la vie du projet. Ainsi, sur le Campus d’ISAE-Supaero, aux côtés des résidences étudiantes, est né un projet de micro-forêt. Du 25 février 2025, date de remise de leur trophée lauréat, jusqu’au 9 août où ils ont mis en place l’aménagement extérieur, l’équipe du projet donne des nouvelles aux abonnés : le choix des essences, la plantation, l’entretien. Les textes sont courts, les photos sont belles, et le rythme des actualités suit celui des saisons, le mouvement naturel de ce projet de plantation de micro-forêt : petit à petit, comme un time laps, cette nature pousse sous nos yeux. Ainsi, le 17 février 2025, on se réjouit quand leur journal de bord annonce : «  La semaine du 17 février 2025 ont été planté 8 cerisiers et 5 pommiers sur notre campus ! ». Le 25, nous découvrons les essences plantées, et le 19 juillet, nous déplorons avec eux la perte d’un cerisier, à cause de la canicule. Pour Loris Cousin, il est important de donner des nouvelles, de partager régulièrement les avancées du projet :« C’est pour nous le moyen de faire connaître l’existence de la micro-forêt et du verger sur le campus. Avec le renouvellement important des étudiants chaque semestre, nous devons constamment présenter l’espace, son histoire et son intérêt écologique.  ».

Grâce à cette communication, les étudiants viennent passer du temps dans ce petit îlot forestier, et abordent des sujets comme la protection de la biodiversité, la reforestation et la diversité végétale locale. Et la suite ? « Cet hiver, nous allons remplacer les plants de la micro-forêt qui n’ont pas survécu à la canicule estivale. Durant encore deux ans, nous devons assurer l’entretien : paillage, désherbage et arrosage. C’est l’occasion de faire participer les étudiants – et peut-être le personnel – à la vie de cet espace. Et évidemment, les récoltes du verger seront aussi un moyen d’attirer du monde ! »

Découvrir le monde universitaire en action

S’abonner aux projets lauréats, c’est aussi découvrir le monde universitaire et de la recherche, avec des étudiants.es qui ont à cœur de résoudre les défis que pose la vie étudiante. Dès le mois d’avril 2025, Luc Arrat a donné des nouvelles du projet lauréat d’économie circulaire, Le Mouvement Circulaire Étudiant. Ce projet met en place un système de collecte puis de redistribution des équipements du quotidien au sein des campus universitaires. Les étudiant·e·s peuvent se procurer à prix libre de la vaisselle, des petits appareils électroménagers, des ustensiles de cuisine, de la décoration, ou encore divers matériels informatiques.
Là aussi, l’équipe du Mouvement circulaire nous propose un journal de bord informatif et chaleureux. On mesure combien il faut de persévérance, et combien l’équipe n’en manque pas : « Nous comptons mener à bien cette mission, qui nous a été confiée par les citoyen·nes de notre région !  ». Le 24 avril, les nouvelles sont bonnes : « Notre persistance a fini par payer, et nous en sommes plutôt fièr.es. À Carcassonne, nous organisons une première collecte d’objets le jeudi 27 mars, dans l’enceinte de l’IUT de Carcassonne (UPVD). Nous nous réjouissons de ces premiers résultats concrets, et avons hâte de revenir vers vous dans les prochains mois pour vous présenter nos nouvelles avancées ! »

Au mois d’août, ce sont les premières briques du projet : rencontres avec les friperies, les déchetteries, les mises en place de collectes. « Toutes les collectes se sont très bien passées. Nous avons eu beaucoup de dons des personnels des établissements, et d’étudiant-es internationaux. Dans les campus dans lesquels nous avons eu moins de dons, nous sommes en contact avec des recycleries proches, qui sont d’accord pour nous faire quelques dons en vue des braderies à venir. »

Publier, un engagement envers les citoyens
Pour Luc Arrat, donner directement des nouvelles aux abonnés sur la plateforme de la région citoyenne, c’est au-delà du projet : « Informer sur la précarité étudiante auprès de publics extérieurs aux établissements et valoriser les événements que l’on organise pour les étudiant·es. » Chaque publication illustre les pas franchis, les effets concrets : création de nouveaux partenariats, renforcement du lien entre structures locales, régionales ou nationales, bénévoles comme professionnalisées. « Les actualités sur la plateforme complètent les réseaux de l’équipe et touchent un public différent, plus “professionnel”, sensible à l’économie circulaire et à l’économie sociale et solidaire ». L’équipe prend soin de vulgariser les chiffres, de soigner la présentation et de rendre accessibles les enjeux de précarité et de réemploi. Les prochaines nouvelles viendront très vite : en septembre, deux braderies solidaires sont organisées, à Nîmes et à Carcassonne.

Ces projets étudiants grandissent au fil des saisons et des initiatives. En publiant leurs actualités, les lauréats donnent vie à leur engagement, entretiennent le lien avec les citoyen·nes et renforcent l’impact de chaque vote. Pour les suivre, rien de plus simple : abonnez-vous à leurs journaux de bord sur la plateforme de la Région citoyenne. Et pour les lauréats, continuer à partager, c’est offrir à leurs projets une chance supplémentaire de rayonner et d’inspirer de nouvelles initiatives.

Vous pouvez les aider

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